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L’investissement est massif : sur les cent milliards d’euros que le gouvernement a prévu de consacrer au plan de relance, trente milliards sont dédiés à la transition écologique.
Pour la France, pays hôte de la signature des accords de Paris sur le climat en 2015, c’est un impératif. C’est aussi une nécessité pour tous : l’ensemble des acteurs économiques est aujourd’hui convaincu de l’urgence à agir pour préserver la planète.
Le gouvernement a ainsi prévu de financer la transition écologique au travers de plusieurs axes.
Le premier vise à réduire la consommation énergétique, et donc les émissions de gaz à effet de serre, en s’attaquant à deux gros consommateurs : le bâtiment et l’automobile. Dans l’immobilier, il appuie dès à présent la rénovation thermique des logements, afin d’en finir avec les fameuses « passoires énergétiques ». Dans l’automobile, il promet de financer le développement à grande échelle de véhicules plus propres, et plus légers.
L’accent est aussi mis sur une utilisation plus raisonnée des transports. Il s’agit, par exemple, de faire monter en puissance l’usage des transports en commun. Le gouvernement encouragera aussi le développement des circuits courts, afin que les denrées alimentaires, par exemple, n’aient plus besoin de traverser le pays quand on les trouve en gros volume à quelques dizaines de kilomètres.
Dans une même logique de réduction des bilans carbone, l’exécutif promeut la relocalisation de certaines industries. Là encore, l’objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre qui ont lieu non pas pendant la production, mais pendant l’acheminement des produits manufacturés.
Enfin, le gouvernement compte encourager le développement des énergies propres, avec, notamment, un gros effort consacré à l’hydrogène : 7 milliards d’euros doivent être investis d’ici à 2030 pour construire la filière.
Bien sûr, ces milliards ont aussi vocation à soutenir les entreprises et à créer des emplois. Les secteurs d’activité qui en profiteront sont nombreux. En premier lieu, le secteur du bâtiment, mais aussi celui des matériaux de construction, qui poursuivent de gros efforts depuis plus de quinze ans pour bâtir des logements, des bureaux et des commerces moins énergivores.
Les constructeurs automobiles, qui ont fortement investi dans la recherche sur les véhicules décarbonés, devraient également en percevoir les retombées. Et avec eux, les équipementiers, qui travaillent depuis longtemps sur des solutions pour rendre les voitures plus sobres en énergie (allègement des matériaux, consommation plus juste, moteur « start and stop »…). Du côté des transports en commun, ce sont les fabricants de turbines et de matériel roulant qui profiteront de cet élan vers la transition écologique.
La haute technologie n’est pas en reste, car pour éviter les déperditions d’énergie et d’eau, il faut utiliser des systèmes d’information intelligents, qui détectent les fuites, les possibles pannes et les zones énergivores afin de supprimer les dépenses inutiles.
Le secteur de l’énergie, enfin, sera lui aussi accompagné. A présent que les énergies renouvelables coûtent souvent moins cher à produire que les énergies fossiles, les fournisseurs et les gestionnaires de réseau travaillent plus activement à cette bascule.
Même l’éducation percevra des retombées du plan de relance, puisqu’un effort est annoncé en direction de la formation professionnelle.
Ces secteurs extrêmement variés sont autant d’opportunités pour les épargnants soucieux de privilégier la dimension durable de leurs investissements.
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