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Les Français ont un gros penchant pour la pierre : elle représente, en moyenne, les deux tiers de leur patrimoine. Ils ont aussi une épargne financière, mais la plupart, y compris chez les gros épargnants, ne savent pas comment elle est investie
L’épargne financière des Français repose sur trois piliers : les livrets et les comptes réglementés, les comptes titres et le PEA (Plan d’épargne en actions), et l’assurance vie. La plupart ont une fiscalité avantageuse (sous conditions), mais ces dénominations ne disent rien, en réalité, de la façon dont sont investies les sommes que les Français confient à leur banque ou à leur conseiller financier.
L’épargne logée dans les comptes sur livret, comme le Livret A ou le LDDS (Livret de développement durable et solidaire), est souvent associée au financement du logement social.
Ce n’est pas complètement vrai, car la Caisse des dépôts et consignations, chargée de gérer environ 60% des encours, utilise une partie des fonds pour prêter de l’argent à l’État, et une autre (petite) partie pour acheter des actions. Grâce aux dividendes perçus les bonnes années, elle peut assurer la rémunération de l’épargne. Les banques conservent le reste des fonds logés dans le Livret A et le LDDS. Elles les prêtent souvent aux petites et moyennes entreprises. Quant aux sommes logées dans les Plans d’épargne logement (PEL), elles sont utilisées pour financer une partie des crédits immobiliers octroyés par les banques.
Les Français plébiscitent aussi l’assurance vie, puisqu’ils y logent 1 760 milliards d’euros à fin septembre 2020, selon les dernières statistiques de la Fédération française de l’assurance. Mais ils ignorent souvent comment leurs fonds sont investis. Or, le terme «assurance vie» ne donne aucune indication sur la part de risque prise par l’investisseur pour son épargne. A l’intérieur de cette enveloppe à la fiscalité attractive, on trouve une multitude de supports d’investissement, parmi lesquels le fonds en euros et les unités de comptes.
Le fonds en euros, ou fonds général, qui concentre la majorité des encours, est garanti. C’est-à-dire que même si les investissements effectués par les sociétés de gestion se révèlent perdants, l’assuré est certain de récupérer son capital. Il est tout de même important, et utile, de savoir comment sont placées ces sommes. La plupart servent à acquérir des obligations d’État et d’entreprises, ce qui revient à prêter de l’argent à ces États ou à ces entreprises, pour une promesse de rendement faible, voire nulle actuellement. Une autre partie du fonds en euros, minoritaire, est investie en actions.
Quant aux unités de comptes, il en existe une importante variété, et elles peuvent être investies en actions, en obligations, en immobilier… Il faut donc prendre le temps, au moment de souscrire, de connaître la politique d’investissement de la ou des unités de compte choisies. Si l’assurance vie a la réputation d’être « sûre », cela n’est vrai, pour le moment, qu’avec le fonds en euros. Les unités de comptes n’offrent pas de garantie en capital. En revanche, elles sont aujourd’hui la solution la plus efficace pour espérer un meilleur rendement de ses contrats.
Le raisonnement est le même sur un compte titres ou sur un PEA. Même si l’épargnant choisit de loger ses économies au sein de ces enveloppes, il doit garder en tête que l’argent sera investi dans des titres (actions, obligations, produits de taux, options…). Selon les titres choisis, l’exposition au risque ne sera pas la même. Il est donc essentiel de bien établir une différence entre l’enveloppe choisie et le sous-jacent dans lequel sont investies les sommes. Pour s’assurer que son patrimoine financier est placé de façon diversifiée. Et aborder avec flegme les éventuels creux de marché.
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