ABONNEZ-VOUS À NOTRE LETTRE D'INFORMATION
Pour suivre nos actualités et nos analyses de marché
Pour suivre nos actualités et nos analyses de marché
Le mur des craintes bâti pierre par pierre en 2020 a été enjambé en quelques jours. L’autorité sanitaire américaine va probablement approuver un ou plusieurs vaccins d’ici au début de l’année prochaine, et une fabrication de masse s’enclenchera dans le courant de l’année 2021. Les problèmes sanitaires pourraient alors être derrière nous. Les données provisoires récemment dévoilées par Pfizer et Moderna sont époustouflantes. Plus de 90% d’efficacité, c’est un chiffre très élevé. De plus, de nombreux vaccins se situent en phase finale de test. Il est très probable que d’autres nouvelles encourageantes viennent caresser nos oreilles dans les semaines à venir.
Les vagues de confinements successives devraient enfin faire place dès l’année prochaine à une remontée en flèche du moral des populations. Nous prévoyons dès lors un rebond notable de l’activité au courant du deuxième semestre, avec les premiers frémissements dès le premier trimestre.
Les élections américaines ont de leur côté pas mal secoué les investisseurs, mais le résultat, Joe Biden président avec un Sénat républicain, semble être une bonne combinaison. Moins de tweets rageurs et perturbants, mais pas de hausse significative des taxes. Le Sénat républicain ne le permettra pas. Probablement le plan de soutien de l’économie sera-t-il maigre, et chaque concession sera-t-elle négociée pied à pied par les différents partis, mais est-ce désormais si important? Car le plan de relance précédent a permis aux ménages d’accumuler un montant astronomique d’épargne, qui devrait leur permettre de tenir jusqu’à l’arrivée du vaccin.
Attention toutefois à ne pas s’emballer, car les valorisations atteignent aujourd’hui des niveaux élevés. Et le rebond des bénéfices est déjà largement intégré aux prix. L’accumulation de positions à l’achat peut aussi inquiéter. De plus, nombre d’entreprises se trouvent aujourd’hui dans une situation financière tendue, alors même que les banques donnent des signes de fatigue et que leurs intentions de prêts ont largement reculé. Les bourses devraient donc rester volatiles.
Nous continuons pour notre part de privilégier l’Asie. La Chine aura en effet vaincu l’épidémie bien avant l’arrivée des vaccins, la plupart des indicateurs économiques sont au vert, au-dessus des niveaux de début d’année, et les valorisations des actions chinoises semblent très raisonnables. Quant au reste de l’Asie, il est aussi intéressant car la Corée du Sud, Taïwan, Hong Kong et le Japon bénéficieront du dynamisme chinois. L’Inde, quant à elle, s’appuie sur une croissance tendancielle forte: population jeune, production par habitant encore faible, modernisation à marche forcée de l’économie.
Côté sectoriel, les matières premières devraient mieux se comporter. La reprise des économies européenne et américaine soutiendra le secteur, qui s’appuie déjà sur le rebond de l’économie chinoise, de loin le plus gros consommateur de matières premières. Dans ce secteur, notre attention se porte particulièrement sur la filière bois. Car la demande chinoise est forte, les chiffres de l’immobilier américain très encourageants, et cette activité ralentit l’attrition des surfaces boisées, tout en stockant du CO2.
La santé reste également un secteur de prédilection. La progression des bénéfices du secteur apparaît plus forte et plus régulière que celle du reste du marché. Cela s’explique par le vieillissement des populations et l’accès plus élargi aux soins dans les pays émergents. De plus, le Sénat américain, républicain, posera des limites aux souhaits démocrates de réglementer le secteur.
Les banques centrales continueront, de leur côté, de favoriser le retour de l’inflation. Et compte tenu des niveaux de chômage atteints pendant la crise, il semble probable que quelques années de politique accommodantes soient encore nécessaires. Les taux vont rester bas encore longtemps...
Heureusement, les obligations émergentes offrent des rendements très supérieurs à celles des obligations des pays développés. Et les économies d’Amérique latine, qui composent l’essentiel de ce marché, bénéficient de la force de la Chine. Le rebond probable des économies développées en 2021 renforce encore l’argument.
Pour les investisseurs australiens, Pictet Asset Management Limited (ARBN 121 228 957) est exemptée de l’obligation d’être titulaire de la licence australienne de prestataire de services financiers prévue par le Corporations Act 2001.
Pour les investisseurs américains, les parts vendues aux Etats-Unis ou à des US Persons ne sont vendues que dans le cadre de placements privés auprès d’investisseurs accrédités («accredited investors») en vertu des exemptions d’enregistrement auprès de la SEC prévues à la Section 4(2) et dans la Regulation D de la Loi de 1933, et auprès de clients qualifiés tels que définis dans la Loi de 1940. Les parts des fonds Pictet ne sont pas enregistrées en vertu de la Loi de 1933 et ne sauraient donc être offertes ou vendues, directement ou indirectement, aux Etats-Unis ou à toute US Person, à l’exception des transactions qui ne violent pas les lois sur les valeurs mobilières aux Etats-Unis. Les sociétés de gestion de fonds du groupe Pictet ne seront pas enregistrées en vertu de la Loi de 1940.
Pictet Asset Management Inc.(Pictet AM Inc) estest responsable des activités de démarchage en Amérique du Nord visant à promouvoir les services de gestion de portefeuilles de Pictet Asset Management Limited (Pictet AM Ltd) et de Pictet Asset Management SA. (Pictet AM SA).
Au Canada, Pictet AM Inc . est enregistré en qualité de gérant de portefeuilles autorisé à exercer des activités de marketing pour le compte de Pictet AM Ltd et Pictet AM SA. Aux Etats-Unis, Pictet AM Inc est enregistré en qualité de conseiller en investissement agréé par la Securities and Exchange Commission (SEC) et exerce ses activités en se conformant pleinement aux règles de la SEC applicables aux activités de marketing exercées par des filiales, comme l'exige la loi américaine sur les conseillers en investissement (Investment Advisers Act) de 1940, réf. 17CFR275.206(4)-3.